L’ex parti au pouvoir, le Congrès pour la Démocratie et le Progrès CDP rend visite au Cardinal Philippe.
Le cardinal Philippe OUEDRAOGO a reçu le vendredi 22 mai dernier la visite du bureau du Congrès pour la démocratie et le progrès. Après les événements d’octobre 2014, le parti de l’ex majorité a tenu en début mai, son congrès dit de renaissance, au cours duquel, les bureaux exécutif et national ont été renouvelés. Selon les propos du tout nouveau président Elie KOMBOIGO, « nous sommes venus pour vous dire Eminence et à travers vous, à tout l’épiscopat du Burkina, que nous avons pris acte de notre coresponsabilité dans la crise qui est survenue en fin octobre 2014, et c’est de concert que nous prenons l’engagement de faire peau neuve et d’avancer dans le sens de la quête du bien pour tous les Burkinabè sans exclusive ». « Nous sommes venus vous dire que nous sommes tous vos fils, et nous avons besoin de vos conseils pour toujours aller dans le sens de l’unité ». Avant de procéder à la présentation du nouveau bureau du parti au Cardinal Philippe, Elie KOMBOIGO, a prié son Eminence d’être leur défenseur auprès du gouvernement de la transition et du conseil national de la transition, afin que soit levée l’interdiction faite à certains d’entre eux de compétir aux élections présidentielles d’octobre 2015, une loi qui selon eux, va à l’encontre de l’inclusion souhaitée par la communauté internationale dans la gestion de cette crise qui a conduit au départ forcé de l’ancien président du Faso.
Le cardinal a félicité le parti du CDP pour sa démarche, et leur a rappelé que l’Eglise accueille tout le monde sans exception. Il les a exhortés à continuer dans le sens de favoriser le vivre ensemble dans la paix au Burkina avant de les confier à la prière de la Vierge Marie afin que l’esprit de réconciliation prévale en tout.
Joseph KINDA
Ouagadougou, Radio Vatican
Célébrations des sacrements pour les enfants dans l’Eglise Famille de Dieu au Burkina Faso.
De la fête de l’ascension jusqu’à la Pentecôte et parfois même après, c’est la coutume dans les diocèses du Burkina Faso chaque année, que les enfants célèbrent la réception des différents sacrements de l’initiation chrétienne. Ils sont des centaines qui dans les paroisses et maison de formation, célèbrent qui l’entrée dans la vie du Christ par le baptême, qui la première communion, qui la confirmation et la profession solennelle de la foi au Dieu Père Fils et Esprit Saint.
Vu le grand nombre que constituent ces jeunes, les évêques délèguent toujours des prêtres qui font le tour de toutes les succursales et des paroisses pour conférer ces sacrements. C’est toujours des occasions de belles liturgies où les enfants permettent aux leurs d’apprécier le sérieux qu’ils ont mis dans le temps passé auprès des catéchistes, des papas et mamans catéchistes ainsi que des volontaires qui secondent ceux-ci.
Le constat est de plus en plus fait, que les enfants nés de parents tous baptisés sont obligés de cheminer pendant six ans avant de recevoir le baptême seulement parce que les parents vivent ensemble sans avoir célébré leur mariage à l’église. Les interpellations des prêtres à ce propos ne se sont pas fait attendre, afin que les parents bénissent le concubinage et permettent aux enfants et de permettre aux enfants de recevoir la vie du Christ dans les premiers jours de leur naissance.
Joseph KINDA, Ouagadougou, Radio Vatican.
Le cardinal invité à participer à un symposium au Bénin.
Sous le très haut patronage de S.E.M le Président de la république du Bénin et le patronage de l’UNESCO, avec l’appui de l’Union africaine, de la CEDEAO, de l’UEMOA et des coopérations bilatérales, il se tiendra 26 au 28 mai 2015, le Symposium international sur l’Initiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue interreligieux et interculturel, au Palais des Congrès à Cotonou.
Fait partie des nombreux invités de marque à ce grand rendez-vous africain pour la paix, son Eminence la Cardinal Philippe OUEDRAOGO archevêque métropolitain de Ouagadougou. Il livrera une communication sur la question plus qu’actuelle du dialogue inter religieux. Il partagera sans nul doute son expérience personnelle en la matière et son implication pour favoriser au Burkina le rapprochement des pratiquants de toutes les confessions religieuses. « Pour être fécond, le dialogue doit prendre en compte les différences et se fonder sur un socle commun qui est celui de notre commune humanité dont les caractéristiques fondamentales constituent la condition humaine » aiment-il à dire.
Joseph KINDA, Ouagadougou, Radio Vatican.