Le clap officiel de la 25e édition du cinéma et de la télévision de Ouagadougou le FESPACO, a été donné par le Chef de l’État Burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, en présence des professionnels du 7e art et des cinéphiles.
C’était le samedi 25 février dernier. Depuis, la fête du cinéma africain bat son plein autour du thème, « Formation et métiers du cinéma et de audiovisuel » ; mais aussi autour des projections cinématographiques. En tout, 120 films sélectionnés d’une vingtaine de pays dont 20 longs métrages en compétition pour l’Étalon d’or du Yennenga et 26 courts-métrages en lice dans les différentes catégories de la compétition officielle pour treize prix spéciaux, parmi lesquels, le prix de l’Association Catholique Mondiale de la communication, SIGNIS.
En marge du Festival ou en en profitant plutôt, la Commission épiscopale de Communication Sociale du Burkina-Niger, de concert avec SIGNIS, a organisé un atelier de formation au profit des directeurs de communication et des archivistes des différents diocèses. Ce séminaire de formation qui avait pour thème “Cinéma et construction de la mémoire collective de l’Eglise Famille de Dieu après Cent ans d’évangélisation” a pour but de faire prendre conscience de l’importance des archives filmiques et non filmiques au niveau des diocèses et paroisses, afin de les préserver ou de les restaurer pour la postérité.
Le séminaire a pris fin le mardi 28 février à la grande satisfaction des participants qui pris des résolutions et fait des recommandations aux évêques afin que les résultats de ces travaux se traduisent en actes concrets sur le terrain.
En attendant la fête du cinéma se poursuit à Ouagadougou jusqu’au samedi 4 mars prochain où l’on connaitra le vainqueur de l’Etalon du Yennenga dont la remise se fera en présence du chef d’Etat de la Côte d’Ivoire, pays invité d’honneur qui,depuis le début du FESPACO,a installé un village de 1200m² dans la capitale burkinabé avec plus de trois cents exposants ivoiriens.
Paul DAH