« La Fondation Jean-Paul II pour le Sahel a financé plus de 127 projets pour 2,3 millions de dollars en 2017, et jusqu’en 2016, elle a financé 3200 projets pour un total de 38 millions de dollars. C’est ce qu’indique le Dicastère pour le service du développement humain intégral, dans un communiqué publié le 19 février 2018.
La réunion annuelle du Conseil d’administration (CdA) de la Fondation Jean-Paul II pour le Sahel se tiendra à Dakar, au Sénégal, du 19 au 23 février, annonce également la note.
Dès sa naissance en 1984, la Fondation a été confiée par saint Jean-Paul II au Conseil pontifical Cor Unum et compte désormais parmi les compétences du nouveau Dicastère pour le service du développement humain intégral. Le sous-secrétaire du dicastère, Mgr Giampietro Dal Toso, participera au Conseil d’Administration.
Au cours de la réunion, le Conseil sera notamment appelé à examiner les projets en attente de financement : 127 projets ont déjà été financés pour l’année 2017, représentant un total de 2,3 millions de dollars.
L’indice de développement humain, qui évalue l’indice de développement humain pour chacun des pays de la communauté internationale, a souligné que les 20 derniers pays sur l’échelle appartiennent à l’Afrique et que, parmi ces derniers, sept pays se trouvent dans la zone du Sahel. Le dicastère précise que la situation est aggravée par « les crises alimentaires, l’épuisement des ressources naturelles, surtout hydriques, et la violence perpétrée sur la population de cette zone, qui voit la présence de groupes extrémistes ».
La Fondation réalise – au nom du pape François, en faveur des communautés appartenant aux pays membres de celle-ci (Burkina Faso, Cap Vert, Gambie, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad) – « des projets contre la désertification, pour la gestion et du développement des unités agricoles, pour des installations de pompage d’eau, pour l’amélioration des eaux potables et des énergies renouvelables ».
Elle s’occupe en outre de « former du personnel technique spécialisé qui puisse se mettre au service de son pays. Au cours des années, la Fondation est devenue un instrument de dialogue interreligieux : en effet, la majorité des bénéficiaires appartiennent à la religion musulmane ».
Elle réalise ces projets avec la collaboration, en particulier, de la Conférence épiscopale italienne, de la Conférence épiscopale allemande, et des Eglises locales.
Les membres du Conseil d’administration sont les suivants : Mgr Lucas Kalfa Sanou, évêque de Banfora (Burkina Faso), président du Conseil d’administration ; Mgr Paul Abel Mamba, évêque de Ziguinchor (Sénégal), vice-président ; Mgr Martin Albert Happe, évêque de Nouakchott (Mauritanie), trésorier ; Mgr Ambroise Ouédraogo, évêque de Maradi (Niger) ; le cardinal Furtado Arlindo Gomes, évêque de Santiago di Capo Verde (Cap Vert) ; Mgr Goetbe Edmond Djitangar, évêque de N’Djaména (Tchad) ; Mgr Gabriel Mendy, évêque de Banjul (Gambie) ; Mgr José Câmnate na Bissign, évêque de Bissau (Guinée Bissau) ; Mgr Traoré Augustin, évêque de Ségou (Mali). »