JNJ 2018 A OUAGADOUGOU: C’EST PARTI POUR 5 JOURS!

Près de huit mille jeunes des pays de l’Afrique de l’Ouest se sont retrouvés à Ouagadougou dans le cadre des journées nationales de la jeunesse, placées sous le signe de la paix. L’ouverture de ces journées s’est faite en grande pompe, place de la cathédrale de Ouagadougou, le soir du mercredi 1er août 2018, en présence du premier ministre Paul Kaba Thieba et des membres de son gouvernement, du parrain, Mgr Piergiorgio BERTOLDI, Nonce apostolique au Burkina et au Niger et de quelques évêques du Burkina, parmi les officiels.

C’est au rythme d’animation musicale, de danse, de slam, qu’a été vécue la cérémonie d’ouverture des 7èmes Journées Nationales de la Jeunesse (JNJ), ponctuée de discours, d’une paraliturgie autour du chapitre 29 du prophète Jérémie d’où est tiré le thème de ces JNJ: Recherche la paix dans le pays où je t’ai établi Il y a eu également du défilé des différentes délégations du Burkina, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo. Dans son mot d’accueil, le Cardinal archevêque de Ouagadougou, Philippe Ouédraogo a invité les jeunes « à faire de ces JNJ, une occasion de prise de conscience de leur responsabilité dans la construction d’un monde plus beau, plus lumineux et plus fraternel et réconcilié dans la justice et la paix véritables ». C’est dans  la même ligne que s’est  le premier ministre Paul Kaba Thiéba, représentant le Président du Faso à cette cérémonie : « Je pense que cette occasion qu’ils ont de pouvoir se retrouver va leur donner l’occasion de s’enrichir mutuellement  et cela fera davantage avancer le cause de la paix non seulement pour eux-mêmes, pour le Burkina Faso, pour la sous-région et pour le monde. Pour lui, c’est une condition sine qua non du développement : « La paix est extrêmement ment nécessaire pour que nous puissions nous consacrer à ce qui est plus important pour nous : la bataille du développement. »

Enfin, le Nonce apostolique, Mgr Piergiorgio BERTOLDI sous le parrainage de qui vont se dérouler ces JNJ, cette paix ne saurait se bâtir sans Dieu : « se rencontrer comme jeunes croyants – catholiques, protestants, musulmans- c’est avoir la référence Dieu comme maitre de la paix ; paix intérieure avant tout, pour après être capable de bâtir ensemble un pays à même d’être soutenu par la paix. »

La suite ces journées nationales prévoit un programme bien alléchant jusqu’à la messe solennelle dimanche prochain au stade municipal de Ouagadougou.

Paul DAH