Vie consacrée, témoignage d’un assomptioniste

sagadou b

Témoignage !

 

D’après le philosophe Guy COQ : « Nous nous devons les uns aux autres des paroles sur notre chemin vers le sens de vivre ». ………….

 

. A la veille de la célébration de la vie consacrée, je voudrais partager avec vous ce qui m’enthousiasme dans la vie religieuse assomptionniste. Il y a d’abord l’humanité du fondateur. Je trouve que le Père Emmanuel d’Alzon, le fondateur des Assomptionnistes, a été un homme profondément humain. Une humanité qui s’est beaucoup exprimée dans ses nombreuses lettres à ses nombreux (ses) ami(e) s et dirigé(e) s. La qualité, l’intensité et la profondeur de ses amitiés ainsi que la capacité qu’il avait à les articuler avec sa foi me semble extraordinaires. Si je suis très sensible à cela, c’est parce que pour moi, l’enracinement humain est un socle indispensable pour la vie chrétienne. La deuxième chose, c’est ce qu’on pourrait appeler « l’élargissement ecclésial » des Assomptionnistes. Le Père Emmanuel d’Alzon aimait tellement l’Eglise qu’il encourageait ses religieux à avoir « un cœur aussi grand que cet océan qu’est l’Eglise » (Cf. Ecrits Spirituels, p. 665). Et le goût de l’Eglise chez les Assomptionnistes donne une grande liberté apostolique : presse écrite, enseignement, éducation sous toutes ses formes, grand souci de l’unité des chrétiens, animation de pèlerinages, d’aumônerie etc… Voir grand, voir large,  voir loin, voir profond, voilà ce qui me stimule chez les Assomptionnistes. Troisième chose : une spiritualité simple, enracinée, incarnée. Quand je considère mon itinéraire spirituel personnel, je me dis que l’exaltation charismatique n’est pas mon truc. Je trouve qu’avec les Assomptionnistes, s’il faut être exigeant, il ne faut surtout pas compliquer les choses. Le chrétien, et donc le religieux, est quelqu’un qui veut aimer Dieu et qui tente de mettre les moyens qu’il faut pour que ce désir devienne réalité dans sa vie. Ma décision pour le Christ comme baptisé est en quelque sorte l’étoffe de mon existence banale et quotidienne. C’est une manière pour moi d’accomplir mon métier d’homme en lien avec d’autres personnes, hommes et femmes. Avec les Assomptionnistes, on a à faire à une spiritualité qui engage à donner corps, en un lieu et une histoire (homme de son temps) au désir que l’on porte de suivre le Christ en vivant l’Evangile. Cette spiritualité m’indique non seulement une façon de vivre, mais aussi les liens et les solidarités où je peux inscrire ma vie. Je sais que vous portez les religieux et les religieuses dans votre prière ! Que Dieu vous bénisse ! Bonne fête de la Vie Consacrée !

 

 

JP  SAGADOU