Ouvert le 19 novembre dernier, le 4è congrès de l’Afrique et Madagascar sur la miséricorde divine a atteint son point culminant dans la célébration de la solennité du Christ Roi au sanctuaire marial de Yagma. Le cardinal Dieudonné NZAPALAINGA, légat de sa sainteté, le pape François, qui a présidé cette messe de clôture, donne un aperçu de ce qu’ont vécu les 1200 participants à ce congrès panafricain : « Nous avons reçu grâce sur grâce, à travers les enseignements, les moments de prières unanimes, l’adoration, la récitation du chapelet de la divine miséricorde, le temps des immersions dans les lieux de fragilité : hôpitaux, prisons, orphelinats camps de déplacés, les paroisses ; et encore les moments de carrefours, de convivialité, etc. La miséricorde divine a déployé sous nos yeux, la beauté de la famille de Dieu en Afrique à Madagascar et au Burkina Faso. » Il a aussi invité la communauté internationale à s’ériger contrer le trafic et la circulation des armes qui sèment un peu partout en Afrique, désolation et violence. Il a en outre lancé un vibrant appel aux hommes opérant dans l’ombre pour qu’il déposent armes été explosifs et à faire preuve de pardon de réconciliation. Le légat du pape a souhaité un monde de vérité et d’amour et exhorté les chrétiens à être tous missionnaires de la miséricorde divine et témoins des bienfaits du Christ, partout où ils se trouvent. A ma fin de la messe, le cardinal Dieudonné a consacré l’Afrique au Cœur Miséricordieux de Jésus : « Nous implorons ta miséricorde afin que tous les habitants de ce continent puissent vivre en frères et sœurs qui s’aiment inlassablement. » Son éminence a reçu un présent du gouvernement représenté à la messe par le premier ministre et le ministre l’administration territoriale et de la décentralisation.
Le cardinal Philippe OUEDRAOGO, archevêque métropolitain de Ouagadougou, apprécie à son tour le vécu et la portée de ce congrès : « A n’en point douter, il aura permis qu’ensemble, nous puissions donner à notre monde, de nouveaux signes d’espérance, en agissant pour que grandissent la justice et la solidarité et que s’affirme une nouvelle culture de la vie humaine pour l’édification d’une authentique civilisation et vérité et d’amour ».
Le légat du pape à ce congrès panafricain, a ensuite procédé à un rite d’envoi en mission des 19 pays représentés par l’entremise d’un délégué de chacun d’eux. Et tous sont repartis plus que jamais persuadés que la miséricorde est chemin de sainteté, étant donné que le nom de Dieu est miséricorde. Avant de se quitter, les congressistes ont pris des engagements et ont formulé des recommandations à l’endroit des autorités politiques, religieuses, des chrétiens et hommes de bonne volonté et aux dévots de la miséricorde divine. S’engageant à promouvoir la spiritualité de la miséricorde divine par le témoignage et le service, la communion et la liturgie, les congressistes ont entre autres, exhorté les religieux à être « des prophètes de notre temps, des avant-gardistes, pour éclairer les décideurs, dénoncer les égarements et encourager les signes d’espérance »
Le prochain congrès est prévu au Gabon, dans trois ans.
Paul DAH