Afin d’approfondir certaines questions socio -pastorales soulevées à leur assemblée plénière ordinaire du mois de février dernier, les évêques du Burkina Faso se retrouvés en Assemblée plénière extraordinaire du 12 au 15 avril 2021 à leur siège à Ouagadougou. Pour des raisons évidentes de fermeture des frontières du fait de la covid-19, les évêques du Niger ont été absents de cette assemblée extraordinaire dont voici la substance avec le président de la Conférence épiscopale Burkina Niger, Mgr Laurent DABIRE
: « A l’occasion de cette assemblée extraordinaire, nous nous sommes intéressés à la situation nationale pour ce qui regarde la cohésion sociale et la réconciliation pour partager des idées sur la contribution de l’Eglise à ce mouvement de réconciliation et à cette construction de la paix et de la cohésion sociale ; et cela a été vraiment réconfortant pour les évêques de pouvoir partager ces idées et d’entreprendre des actions dans ce sens.» 
Parmi les thèmes majeurs qui ont été analysés en vue de tracer des pistes d’action pastorale on peut citer, entre autres, la problématique des personnes déplacées internes et leur prise en charge par les populations hôtes,
la question de l’orpaillage avec ses conséquences sur l’environnement, sur les populations, sur les moeurs, et, enfin les relations avec l’islam, le dialogue interreligieux comme socle d’une pastorale de dialogue et de construction de la paix, en se donnant la main entre religions
. Mgr Laurent DABIRE : « Pour ce qui concerne le dialogue avec l’islam, il s’agit d’un approfondissement, d’ouvrir de nouvelles perspectives de collaboration avec nos frères musulmans, afin que en tant que croyants, nous puissions nous retrouver sur une certaine plateforme et donner notre contribution à l’édification d’une société burkinabé où la vie est respectée, la fraternité est une valeur, la solidarité… ». Ce sont autant de pistes de solutions et d’actions pastorales dégagées par les évêques
Paul DAH,