La fin de l’année pastorale dans la conférence épiscopale du Burkina Niger, rime avec la célébration de la réception des sacrements de l’initiation chrétienne pour les enfants. Ils seront en effet dans l’Eglise Famille de Dieu au Burkina à célébrer qui le baptême, qui la première communion, ou encore la confirmation. Le bal est commencé dans certains diocèses, et la joie même si elle ne se cache pas, est mitigée chez certains parents, obligés qu’ils sont parfois de jouer des pieds et des mains pour que la fête se poursuive après les célébrations liturgiques. Entre en effet, la couture de la robe ou de l’ensemble pour son fils, et le repas à préparer pour recevoir parents et amis qui viennent saluer l’heureux événement, il faut bien que le cordon de la bourse soit dénoué. Une chose pas aisée dans ces temps qui ne sont pas les meilleurs économiquement. Bref comme ce père de famille aux deux enfants premier communiant et confirmand, « faire la fête à la maison après la messe n’est pas une obligation de l’Eglise, mais la pratique est telle aujourd’hui qu’on se sent comme astreint de marquer l’événement en préparant à manger pour les visiteurs » à quoi renchérit, cette maman d’un ton humoristique, « après avoir nourri l’âme il faut bien nourrir le corps ». Une chose est sûre, ces occasions doivent être celles où l’on apprend aux enfants l’esprit de partage et de solidarité. C’est de cette manière que l’on prépare l’avenir d’une communauté confessionnelle ouverte à ces valeurs, qui ne peuvent qu’être bénéfiques qu’à toute la nation.