L’Eglise catholique au Burkina et la mission d’observation des élections

Pour des élections transparentes et acceptées par tous, la commission épiscopale Justice et Paix entend jouer sa partition. C’est pourquoi, le vendredi 20 novembre autour de 10h le secrétaire national de la commission épiscopale Justice et Paix a eu une rencontre avec le ministre de l’administration territoriale.
observateurs
Cette visite rendue au ministre a été faite au nom de l’ensemble des cinq commissions épiscopales engagées au service du développement intégral de tous les Burkinabè, et a permis à celui-là d’appréhender le soutien de l’église catholique en faveur des élections à venir, ce soutien qu’elle apporte dans l’observation et la supervision des élections. Pour le bon déroulement des élections du 29 novembre donc, l’Eglise Famille de Dieu au Burkina par l’entremise de la commission épiscopale Justice et Paix, va mettre sur le terrain 500 observateurs et 150 superviseurs. Ceux-ci sont en formation et vont bientôt recevoir leur accréditation de la part des autorités de la CENI. Selon monsieur l’abbé Joseph KIENOU secrétaire national de la commission épiscopale Justice et Paix, ils seront déployés le 28 novembre sur les 15 diocèses du Burkina et s’acquitteront de cette mission en étroite collaboration avec les Secrétaires exécutifs diocésains. La visite rendue au ministre visait surtout à lui demander conseil pour ce travail délicat à mener sur le terrain en vue d’optimiser la contribution de l’Eglise catholique. Une démarche que le ministre a appréciée au nom du gouvernement dans son ensemble. Il a saisi l’occasion pour rappeler en insistant, que « le bon déroulement de la campagne est constatable et appréciable, mais la vigilance doit être de mise jusqu’aux élections ». Il a cependant fait savoir que le MATD appuie simplement la CENI à la demande de celle-ci. Ceci en vue vraiment de lui laisser les mains libres dans la gestion des élections. « La CENI exprime ses besoins par exemple en termes de bureaux de vote à ouvrir à tel endroit et le MATD s’exécute. Mais ce n’est pas au MATD de prendre les devants pour quoi que ce soit a-t-il expliqué ». C’est pourquoi le ministre recommande que pour la sécurité des superviseurs et des observateurs, qui préoccupe la commission Justice et Paix, celle-ci se tourne vers le ministère de la sécurité habilité à y pourvoir en cas de besoin. Tous les observateurs et superviseurs doivent ainsi comprendre, qu’il leur revient simplement de rester dans leur rôle de témoins en rapportant tout ce qui est vu et en toute objectivité. Bon vent alors à tous les observateurs et superviseurs de ces élections pour le bon déroulement desquelles tout le pays invoque le Ciel.

Abbé Joseph KINDA

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