Aller toujours de l’avant, c’est le moins que l’on puisse dire du programme de l’enseignement catholique au Burkina Faso. Les bons résultats n’invitent pas à la complaisance, il faut aller toujours plus loin. C’est dans ce sens que le centre national Cardinal Paul ZOUNGRANA abrite du 1ER au 3 février 2016, la session de formation des chefs et directeurs d’établissements catholiques.
Cette session annuelle dont l’objectif est de renforcer les capacités des participants va, leur permettre en regagnant leurs établissements, évalués à plus d’une centaine, y compris les petits séminaires et les aspirats, d’être dotés des outils et des techniques à même de les aider à optimiser les performances de leurs établissements respectifs.
« Lors de ces formations, explique monsieur l’abbé Hubert KIEMDE secrétaire national de l’enseignement catholique, nous essayons chaque année de traiter un thème lié à la gestion administrative, financière et tout autre domaine qui peut permettre aux différents responsables de mieux accomplir leur mission ». Ainsi successivement et en fonction des besoins exprimés, les praticiens de l’éducation catholique au Burkina Faso, qui ont déjà cerné la question de la psychologie des adolescents, celle de la rédaction administrative, s’attaquent cette année à la gestion administrative, un thème qu’ils vont dans un programme intensif approfondir sous la direction d’experts en la matière.
Le nerf de la guerre allié à la difficulté de pouvoir en cours d’année, libérer un chef d’établissement ou un directeur pour deux semaines de formation -son contenu fut-il important-, a contraint à la tenue en trois jours, d’une session que les participants prennent à cœur selon les mots du Frère KOMBASSERE directeur d’établissement :
« la formation est la bienvenue parce que c’est le lieu d’un partage d’expérience à base de ce que le formateur fournit comme éléments de débat. Dans un tel partage, les directeurs et directrices arrivent à s’intégrer dans l’esprit qu’il faut plusieurs expériences pour réussir dans leur mission de direction. » Par le passé, cette formation se donnait par groupes séparés et représentait un certain coût pour les comptes du secrétariat national de l’enseignement catholique. L’option de regrouper les concernés pour cette formation est comme dictée par les contraintes financières, mais présente en définitive un côté positif, vue la possibilité que cette pratique offre aux participants de se comprendre en partageant leurs expériences. « Tous les chefs d’établissement sont conviés, les directeurs de collège et proviseurs de lycée, ainsi que les directeurs diocésains de l’enseignement catholique. Lorsqu’ils revisitent ensemble la notion du devoir d’un responsable d’établissement par exemple, nul ne doute que le directeur le sachant également est plus apte dans l’accompagnement qu’il doit assurer » asserte monsieur l’abbé Hubert KIEMDE.
Abbé Joseph KINDA