Environ 150 évêques catholiques, archevêques et cardinaux de la sous-région Afrique de l’Ouest ont commencé ce mardi 23 février comme annoncé, une réunion d’une semaine à Accra. Cette rencontre se tient en vue de réfléchir sur le développement futur de l’église catholique en Afrique de l’Ouest.
La première assemblée du genre avait eu lieu en l’an 2000 et avait été abritée par la capitale du Burkina Faso. Après donc Ouagadougou en 2000, Abuja en 2007, la présente assemblée plénière qui est la fusion de l’Association des Conférences épiscopales d’Afrique occidentale anglophone (AECAWA) et la Conférence Episcopale Régionale francophone de l’Afrique de l’Ouest (CERAO). Le groupe comprend également les pays de langue portugaise de la sous-région.
Le thème de l’assemblée plénière est: « La nouvelle évangélisation et les défis spécifiques pour l’Eglise Famille de Dieu en Afrique de l’Ouest: la réconciliation, le développement, la vie de famille ».
La Réconciliation.
Lors de la conférence de presse du lundi 2 le président de RECOWA-CERAO, Son Eminence Théodore Adrien Cardinal SARR, a déclaré aux journalistes que la réconciliation était devenue un sujet très difficile dans la sous-région, conduisant à des fragmentations inutiles au sein des sociétés.
Ces développements, a-t-il dit, ont eu tendance à étouffer la paix et le développement de la famille de Dieu et l’Eglise a besoin de contribuer aux différentes investigations pouvant aider à y remédier.
Il a déclaré que l’Association continuerait à jouer son rôle dans le rétablissement de la paix et le calme dans les régions troublées de la sous-région, en augmentant sa voix prophétique dans le raisonnement avec les parties impliquées dans les conflits.
Le Cardinal SARR a également confié à la presse que cette assemblée d’Accra se penchera sur la question du terrorisme dans la sous-région.
Du Mariage de même sexe
Sur le mariage de même sexe, il a dit qu’il est regrettable que le monde développé, travaille à dicter sa pensée au reste du monde. Ainsi, a-t-il fait remarquer qu’en Afrique, les pays ont toujours été guidés par les coutumes, traditions et pratiques qui toutes regardent d’un mauvais œil le mariage de même sexe ou toutes relations de ce genre. « Une telle pratique, dit-il, ne tombe pas dans les lois naturelles et divines et doit être condamnée de façon catégorique et sans équivoque ».
Il a mis en garde contre les Africains tentés de se laisser affecter par les pratiques négatives de l’Occident et a prié pour que la Parole de Dieu apporte un éclairage sur les pensées et les actions des peuples d’Afrique.
Abbé Joseph KINDA
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