Du samedi 27 au dimanche 28 février 2016, les fidèles chrétiens de la paroisse Christ-Roi de l’Univers de Boussouma, dans le diocèse de Kaya, ont effectué leur pèlerinage paroissial sur la colline mariale de Kagamatânga. Placé sous le signe de l’année de la miséricorde, le pèlerinage en question, a débuté dans la journée du samedi 27, par une célébration pénitentielle, suivie de la confession individuelle. Ayant été bien préparés à l’événement, ils ont été nombreux les pèlerins à s’être confessés pour bénéficier de l’indulgence plénière accordée par le pape François pour la circonstance. Une autre activité ayant marqué la journée du samedi fut la veillée mariale dans l’église paroissiale. Récitation du rosaire et chants de louange à la Bienheureuse Vierge Marie ont constitué le menu de la veillé mariale.
Ce fut dans la matinée du dimanche 28 février, que les pèlerins ont convergé vers la colline mariale de Kagamatânga, pour la grande messe du pèlerinage. Mais auparavant, comme cela est maintenant de coutume un peu partout, l’on a d’abord récité la prière du chapelet.
Le père évêque, Mgr. Thomas Kaboré, , a présidé l’eucharistie. Signalons au passage que la messe a été dite en clôture de sa tournée pastorale dans la paroisse, tournée qui l’a conduit dans plus de vingt (20) villages de Boussouma.
Se basant sur les textes sacrés du jour, Mgr. Kaboré, dans son homélie de circonstance, il a invité les pèlerins à la fidélité à leur vocation baptismale. « Comme Moïse, soyons disponibles pour toute œuvre que Dieu voudra nous confier pour le bien de tous », a-t-il souligné avant de poursuivre en ces termes : « le premier appel que Dieu nous lance est la conversion du cœur qui consiste à sortir du monde du péché par l’usage chrétien, responsable et charitable aussi bien du temps que de l’espace que Dieu nous donne ».En effet, si, dans sa grande miséricorde pour nous, Dieu nous offre toujours de nouvelles possibilités pour initier une nouvelle vie plus digne, il va sans dire qu’il prend patience envers nous. Cela s’entend qu’il nous laisse aussi le temps d’opter pour revenir à lui par la conversion du cœur. Cela est une dimension fondamentale et non négligeable de la miséricorde de Dieu qu’il ne faut pas perdre de vue. Si nous savons que Dieu nous laisse aussi le temps de nous repentir, alors nous avons une bonne raison pour ne pas utiliser ce temps précieux qu’il nous accorde à d’autres fins, surtout pas à juger et à condamner les autres. L’année de la miséricorde que le pape François nous donne est une précieuse occasion pour nous livrer à cet exercice combien bénéfique pour chacun de nous pris individuellement et pour nous tous pris collectivement.
Abbé Alexis K. OUEDRAOGO
Chargé de communication diocèse de Kaya