Jubilé des 25 ans de l’ASPC

Mgr Justin, évêque responsable de la pastorale de santé

L’Association des structures Sanitaires Privées Catholiques du Burkina (ASPC), commémore ses 25 ans d’existence cette année. Et c’est au cœur  de la célébration de la journée mondiale des malades le 11 février, qu’elle a choisi de vivre ce jubilé d’argent. Pour ce faire, de nombreux agents de santé des 15 diocèses du Burkina, se sont retrouvés à Ouagadougou dès le 9 février pour marquer cette commémoration par plusieurs activités dont une conférence sur l’apport de l’Eglise dans la santé au Burkina Faso.

Mgr Justin, évêque responsable de la pastorale de santé
Mgr Justin, évêque responsable de la pastorale de santé

Le clou de cette fête fut sans conteste la messe solennelle du 11 février à la cathédrale de Ouagadougou, présidée par Mgr Justin KIENTEGA, évêque de Ouahigouya, et président de la commission épiscopale de la pastorale de santé au niveau de la conférence épiscopale Burkina-Niger. Voici le défi qu’il invite ceux qui sontau service des malades à travers les structures de santé de l’Eglise ou en dehors, à relever: « Pour nos frères qui servent dans nos structures mais surtout pour nos frères et sœurs catholiques qui servent dans les autres structures publiques,comment s’afficher chrétiens, voyant le malade comme une personne ayant une dignité ; le servir avec dévouement, et le rendre heureux en l’aidant à porter sa souffrance ». Pour Mgr Justin, cet appel est un défi qu’on peut relever avec la force de Dieu au bénéfice de tous :« Avec la grâce du Seigneur, nous pouvons servir comme Jésus lui-même le veut, en étant de bons samaritains pour tous »

Rév. P. Paul Ouédraogo, Pdt de l'ASPC
Rév. P. Paul Ouédraogo, Pdt de l’ASPC

Pour le futur, voici quelques-unes des perspectives de l’ASPC, avec son président actuel, le Père Paul Ouédraogo, médecin-chef de l’hôpital saint Camille : « C’est le renforcement structurel de notre association à travers la mise en place d’un secrétariat permanent au niveau du siège mais aussi aller vers une convention avec le ministère de la santé comme association regroupant les 120 structures ; aller vers une convention collective de nos travailleurs pour qu’on harmonise un peu la manière dont le personnel est traité dans nos différentes structures ».

Paul DAH