CONTRIBUTION DES MONASTÈRES AU DÉVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE

« Contemplation et engagement social dans les monastères ouest-africains » : c’est sous ce thème que s’est tenu du 3 au 5 avril 2017 au centre national Cardinal Paul Zoungrana de Ouagadougou, un atelier pour évaluer l’engagement social des monastères en Afrique de l’Ouest, et, plus généralement, l’apport de l’Eglise catholique au développement des pays de de cette partie de l’Afrique.Initié par l’université de Mayence, en Allemagne, cet atelier, a réunis divers spécialistes d’Europe, du Sénégal, du Togo, du Benin et du Burkina Faso.moines

C’est  la Sociologue Isabelle JONVEAUX, enseignante à l’université de Graz en Autriche qui a donné de main de maître la conférence inaugurale.  En spécialiste de l’économie des monastères, elle a su mettre en exergue « l’économie monastique comme économie  alternative et moteur de développement ».

Le frère André Ardouin (bénédictin du monastère Ligugé en France) a traité, lui, du « monachisme chrétien et du développement en Afrique de l’Ouest ». En sa qualité de  visiteur économique des communautés monastiques dans une trentaine de pays sur quatre continents, spécialement en Afrique de l’Ouest depuis plus de 20 ans, il cite quelques exemples réussis de l’apport des monastères au développement local ou de l’homme tout court, au niveau de l’agriculture, de la santé, de l’éducation, de l’eau potable et d’irrigation ainsi que de l’électrification.

En somme, par souci de solidarité avec les populations environnantes les communautés monastiques essaient de leur apporter non seulement la présence de Jésus Christ, mais aussi de leur donner une espérance de vie dans les réalités les plus simples et les plus concrètes de l’existence, à savoir le développement complet de l’homme au niveau de la santé,de l’éducation,de l’aide alimentaire et autre.

Paul DAH