QUATRIÈMES JOURNÉES NATIONALES DES FEMMES CATHOLIQUES DU BURKINA FASO

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Du 7 au 9 décembre 2018, des milliers de femmes des 15 diocèses du Burkina Faso se sont retrouvées dans le diocèse de Koudougou pour y vivre la quatrième édition des journées nationales des femmes catholiques du Burkina. Ces trois jours ont été occupés par des conférences, des activités spirituelles et sociaux culturelles à partir du thème général suivant : « Femme catholique, vis ta foi dans la paix, l’amour et l’humilité. » Mais le point d’orgue de ces quatrièmes journées nationales des femmes catholiques du Burkina reste sans conteste la célébration eucharistique qu’a présidée l’ordinaire du lieu, Mgr Joachim OUEDRAOGO et concélébrée par l’évêque de Gaoua, Mgr Modeste KAMBOU, ainsi que de nombreux prêtres, aumôniers des femmes ou du diocèse de Koudougou. L’importance de l’Assemblée liturgique fut telle que pas même la vaste cour de la cathédrale de Koudougou ne pouvait la contenir. Mais grâce au travail des forces de sécurité du service d’ordre, tout s’est passé à souhait.

Pour Mgr Joachim ce fut une bonne occasion d’approfondissement et de prise de conscience de la place et du rôle de la femme dans l’Eglise. « L’occasion nous a été donnée d’approfondir le mystère de la femme dans l’Eglise, de comprendre son rôle dans l’Eglise, de comprendre sa place dans l’Eglise et ceci invite la femme à prendre sa place dans l’Eglise ». Avec insistance, l’évêque de Koudougou interpelle les femmes catholiques à situer dans l’Eglise à l’instar de la Vierge Marie : « Vous devez vous levez et prendre votre place. Votre place dans l’Eglise elle est belle, elle est noble, elle est comme celle de la Vierge Marie qui, dans le mystère de l’Eglise est à la fois Mère, épouse et sœur. La femme catholique doit être à la fois mère, épouse, sœur et missionnaire.

Ce à quoi a répondu Mme Marie Claire Nikiéma, présidente nationale des femmes catholiques, par ce dicton populaire, adapté : Ne dit-on pas : ce que femme veut Dieu le veut, nous nous disons, ce que Dieu, veut, femme catholique du Burkina Faso le veut ».  Et c’est tout dire.

Paul DAH