ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ARNECAO

Les directeurs nationaux de l’enseignement catholique d’Afrique de l’Ouest – Bénin, Burkina Faso, côte d’Ivoire, Guinée Conakry, Gambie, Mali, Niger Togo- vont réfléchir du 19 au 22 courant sur la vie et les défis de l’enseignement catholique dans ces pays d’Afrique de l’Ouest, mutualiser leurs expériences et bonnes pratiques et envisager les perspectives de l’Association qui les regroupe : l’ARNECAO ; autrement dit l’Association des responsables de l’enseignement catholique de l’Afrique de l’Ouest. Mgr Laurent DABIRE, du diocèse de Dori qui a ouvert les travaux de cette assemblée s’en félicite : « C’est une initiative très louable qui montre que l’option fondamentale des évêques de faire de l’Eglise en Afrique une Eglise Famille de Dieu, se concrétise à différents niveaux et cette Association en est une des réalisations ». Embouchant la même trompette, le président actuel de l’ARNECAO, le père Epiphane WASSEY du Bénin voit dans cette expérience une occasion d’enrichissement mutuel et de dynamisme renouvelé pour l’enseignement catholique : – « C’est une chance pour l’Afrique de l’ouest que les directeurs nationaux chargés de l’enseignement catholique, puissent conforter leurs expériences pour repartir dans leurs pays et partager ces expériences pour un nouveau dynamisme du système éducatif de nos pays. C’est une richesse inouïe pour les uns et les autres depuis des années que nous vivons cette expérience »- .   Le Père Epiphane succède à un musulman, Assane Alami, directeur de l’enseignement catholique du Niger et même président pendant une vingtaine d’années de l’ARNECAO. Voici son avis sur cette expérience assez particulière : « C’est une contribution que j’apporte, un témoignage que j’apporte à mes frères chrétiens pour leur montrer que c’est le travail qui nous unit et je pense que dans beaucoup de pays quand on fait les statistiques, peut-être que c’est la moitié seulement qui est chrétienne ! L’Ecole catholique travaille pour le développement des enfants sans distinction de race ni de religion. Et nous y travaillons ainsi ! »

Paul DAH