Anima Una, une union des Congrégations Autochtones Francophones de l’Afrique de l’Ouest, a célébré dans la ferveur, son jubilé d’or en l’église paroissiale de Kolg-Naaba, à Ouagadougou ce dimanche 15 décembre 2019, sous la présidence de Mgr Léopold Ouédraogo, évêque auxiliaire de Ouagadougou et président de la commission épiscopale de la vie consacrée. Il avait à ses côtés, trois autres évêques et une vingtaine de prêtres concélébrants. Cette union qui regroupe les Congrégations Autochtones Francophones du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Sénégal et du Togo est une initiative de l’épiscopat ouest africain francophone d’alors. A quelles fins ? Mère Léa Bélemsaga, supérieure générale des Sœurs de l’annonciation de Bobo, répond : « Anima Una : une seule âme, pourquoi ? Parce que ensemble, nous voulons réaliser et relever les défis de la vie consacrée dans une unité parfaite à l’exemple de la Sainte Trinité ». Le président de la conférence épiscopale Burkina-Niger, Mgr Laurent DABIRE qui apprécié la beauté de la liturgique, chantée et dansée par les religieuses ou leurs novices, a terminé son propos par ce souhait : « Que Anima una grandisse dans vos cœurs, vous fasse grandir au chœur l’Eglise et dans le cœur de Dieu afin que vous soyez aujourd’hui des témoins vivant et joyeuses de Jésus Christ ». A la fin de la messe, les trois mères générales du Burkina et une sœur de chaque chacun des six autres pays de l’union ont été envoyées en mission universelle par Mgr Léopold, avec les symboles suivants :
- Une bougie symbolisant la lumière du Christ qui éclaire et guide leurs pas pour porter haut le flambeau de la communion et de la fraternité entre les peuples
- Du sel qui symbolise l’union entre les membres de Anima una
- Un chapelet, symbole de la prière quotidienne ininterrompue avec Marie qui soutient la mission pour qu’elle soit fructueuse
Voici qu’envisage Anima Una à l’avenir : « A long terme, c’est essayer de faire en sorte que Anima Una ait une voix au niveau du Vatican. Il nous faut être aussi à ce niveau-là, pour porter la voix de la vie consacrée africaine : la manière dont les Africaines vivent la vie consacrée : que ça ait son écho afin qu’on sache que Jésus Christ est connu, aimé en Afrique et nous voulons que son expansion soit universelle.
Paul DAH