Le Service pastoral pour la formation et l’accompagnement des responsables (SEPAFAR) a tenu ce dimanche 15 mars 2020 sa traditionnelle conférence-débat, mensuelle, sur le thème « Le rôle de la femme dans la mission en Afrique contemporaine ».
Et c’est la Sœur Epiboué Marguerite BAKORBA, de la Congrégation des Sœurs de l’Immaculée Conception de Ouagadougou, qui s’est entretenue avec les membres du (SEPAFAR) sur ce thème, en la chapelle d’adoration de la cathédrale de Ouagadougou. Même si l’affluence habituelle n’y était pas, pour des raisons évidentes de la pandémie actuelle du COVID-19, l’exposé de la sœur qui a suscité beaucoup de questions –débat, s’est structuré en trois points :
- Sœur Marguerite a d’abord interrogé le passé missionnaire de la femme en Afrique
- Avant de scruter son présent missionnaire
- Et terminé par des suggestions, pour un futur plus porteur de cette mission d’évangélisation au féminin en Afrique.
Le résumé de cette communication : « J’ai présenté le thème en focalisant que la femme a été un des piliers fondamentaux dans la mission de l’Eglise dans le monde. Que ce soit par le passé, que ce soit aujourd’hui, la femme est toujours engagée et elle se donne à fond ». Et selon sr Marguerite les résultats de ce point de vue, parlent d’eux-mêmes : « Que ce soit du point de vue engagement les activités de l’Eglise ou bien dans la vie familiale, la femme s’est toujours montrée une figure importante dans cette œuvre d’évangélisation ». Et pour qu’elles aillent plus loin, la conférencière du jour suggère aux femmes, cette stratégie : « J’invite les femmes, à être des missionnaires auprès du berceau. C’est-à-dire, dès le bas âge, se montrer chrétiennes auprès de leurs enfants, leur inculquer les valeurs chrétiennes et les amener à grandir avec ces valeurs de manière à ce que le visage de cette société africaine puisse changer à partir de cette nouvelle génération que les femmes seront amenées à former à travers leur éducation chrétienne profondément inculquée dans le cœur de ces enfants qu’elles feront grandir, humainement et dans la foi ».
Paul DAH