En vue de faire face aux urgences induites par les crises humanitaires, les catastrophes naturelles et autres situations de précarité qui surviennent dans le pays mais aussi pour disposer de quoi participer à la solidarité dans l’Eglise universelle et dans le monde, l’Eglise Famille de Dieu au Burkina Faso a mis en place une structure de secours d’urgence dénommée Fonds Catholique de Solidarité Alfred Diban, depuis novembre 2018. Dans ce sens, le président de la conférence épiscopale Burkina Niger, Mgr Laurent DABIRE, évêque de Dori, a animé une conférence de presse ce lundi 22 février 2021 à Ouagadougou. Mgr Laurent DABIRE : « L’objectif principal du fonds au Burkina Faso, c’est de venir en aide aux personnes déplacées internes ou les personnes frappées par d’autres catastrophes naturelles ou des épidémies en axant les interventions pour commencer sur la sécurité alimentaire. Et après la sécurité alimentaire, le fonds va au-delà pour permettre aux populations qui se sont trouvées dans la précarité pour une raison ou pour une autre, d’être résilientes et de repartir d’un bon pied». Et qui peut participer à la constitution de ce fonds, précision de Mgr Laurent DABIRE : « A ce fonds, participent avant tout les fils et filles de l’Eglise famille de Dieu, ensuite tout homme de bonne volonté, personnes ou physiques, à travers des canaux qui ont été indiqués, il y a des comptes ou encore en numéraires ou matériels, en natures, déposés auprès des OCADES, auprès des paroisses, auprès des économats généraux, pour être le plus large possible dans la collecte. » Les numéros pour les dépôts par mobile money, outre le compte bancaire à Ecobank, sont : +226 67 12 00 03 pour Orange Money et le +226 60 78 58 70 pour Moov money. Cette campagne de sensibilisation à la mobilisation des ressources va du 21 au 28 février 2021 avec une quête impérée dans toutes les chapelles, institutions et paroisses des 15 diocèses du Burkina Faso, le 28 février prochain.
Ajoutons que ce Fonds Catholique de Solidarité Alfred Diban vise aussi à permettre la prise en charge des victimes de catastrophes naturelles ; des réfugiés, des migrants et des personnes déplacées. Il pourra également servir à la prise à l’éducation des enfants vulnérables, ainsi qu’à l’appui des structures s’occupant des malades mentaux, des toxicomanes et des alcooliques.
Paul DAH