COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

Contre la communication mensongère du MRI (Mouvement Raëlien International)

Selon une information livrée le lundi 03 mars dernier, la cellule de communication du MRI (Mouvement Raëlien International), incriminait l’Eglise Catholique au Burkina Faso, qui  aurait par pression exercée, poussé le gouvernement burkinabé à se rétracter à donner le feu vert pour l’ouverture d’un hôpital dit du plaisir, à Bobo-Dioulasso.

Cette information qui n’est autre que de l’intoxication,  sous forme de communiqué de presse, au travers des canaux de la toile, a vite fait le tour du monde, et n’a pas manqué d’exposer en l’écornant, l’image de notre Eglise Famille de Dieu au Burkina Faso.

Celle-ci aurait pu se taire pour ne pas donner une importance imméritée à une telle information mensongère. Mais sa répercussion continue, l’oblige à un droit de réponse, en vue de lever toute équivoque auprès des hommes et des femmes épris de vérité et respectueux des valeurs que l’Eglise Catholique a toujours défendues à visage découvert.

Le procédé d’incrimination choisi par ce mouvement « Clitoraid » s’apparente très fortement à de la délation, et  est indigne d’un mouvement qui se respecte et veut le respect. En choisissant  de s’engager à ternir l’image d’une communauté qui ne s’est jamais désolidarisée des préoccupations de la femme au Burkina, Clitoraid  aurait pu faire montre d’une curiosité intellectuelle, en allant chercher où se trouvent exactement ses dossiers de demande d’ouverture de son centre médical dénommé « Hopital Kamkaso ».

Au Burkina Faso  faut-il le lui rappeler,  les autorisations d’ouverture d’établissement de santé sont l’apanage de l’Etat par le Ministère de la Santé, éclairé par l’Ordre des médecins. Choisir d’ignorer  cette réalité pourtant à sa portée, et pousser l’outrecuidance, en allant  jusqu’à dire que «l’Église catholique et ses acolytes se sont opposés à cette merveilleuse mission en menant une campagne de dénigrement à des fins purement égoïstes», révèle une option délibérée de prendre des raccourcis dans un procès d’intention. Clitoraid en portant de telles affirmations sans avoir la moindre preuve de la campagne quelle évoque, fait preuve d’une malhonnêteté criarde aux seules fins de nuire.

S’il s’agit bien de la protection et de la promotion de la femme, il est inutile de lui apprendre que c’est un terrain où l’Eglise s’investit bien avant lui. Il serait plus respectueux de rétablir la  vérité, en arrêtant d’alléguer des assertions sans vérification préalable.

Enfin, ni le président de la Conférence Épiscopale du Burkina, ni aucun autre Évêque ne sont au courant de la campagne contre laquelle Clitoraid s’acharne tant.

Contact Presse :

Ab. Jokinda

Service de la communication, CEBN

kindsongo@gmail.com

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