Vœux chez les religieux de la Sainte Famille à Sâaba.

 

Comme chaque année en la fête des parents de la Vierge Marie, Anne et Joachim, les frères de la Sainte Famille, ont reçu cette année, la profession des premiers vœux et vœux définitifs de quelques frères, le samedi 26 juillet 2014, dans l’église paroissiale Saint André de Sâaba qui ne pouvait contenir l’assemblée  pour laquelle, ont concélébré  une cinquantaine de prêtres et trois évêques.

 Les 6 nouveaux profesPERPEPTUELSTOUS LES FRERESJUBILAIRE DE 25 ANS FRERE ETIENNE OUEDRAOGOLa présidence de cette célébration est revenue au Père archevêque Pascal NKOUE de l’archidiocèse de Parakou au Bénin. Ce diplomate de formation, qui a exercé comme Secrétaire de nonciature au Panama en 1994, avant d’être choisi par le Pape Saint Jean-Paul II comme évêque  depuis 1997, célébrait ce jour-même sa 28ème année de sacerdoce. Cette célébration de la profession des vœux chez les frères de la Sainte Famille de Nazareth, née en Juin 1945 à Guilongou dans l’archidiocèse de Ouagadougou des soins de Mgr Joanny THEVENOUD, missionnaire d’Afrique, et qui a été fusionnée le 2 février 1959 avec les frères de la Sainte Famille de Bellay en France, aura été marquée par la particularité donc du jubilé des 150 ans du retour au Père, du fondateur de la congrégation, le vénérable Frère Gabriel TABOURIN. Parmi les heureux profès, six ont émis leurs premiers vœux pour un an, et cinq autres dont Justin NABI, Gilles KAGAMBEGA, Félix M. OUEDRAOGO, Désiré YERBANGA, Etienne SAMANDE, leurs vœux définitifs. Le frère Étienne OUEDRAOGO originaire de la paroisse de Guilongou a au cours de l’eucharistie rendu grâce à Dieu, pour ses 25 ans de vie dans cette communauté des frères de la sainte Famille. Celui qui est aux commandes actuelles du collège Joseph MOUKASSA à Koudougou confiera à l’assemblée : « Je suis heureux de célébrer ce jubilé, et je compte sur la grâce pour rester frère de la Sainte Famille jusqu’à mon dernier souffle ».

Au premier frère Béninois qui fait ses premiers pas dans la congrégation, Mgr Pascal président de la célébration, adresse cette demande :  » Ne ferme pas la porte aux autres. » Celui qui a introduit la messe des professions des vœux en confiant les victimes du crash d’air Algérie à la prière de Marie miséricordieuse, a invité les frères à s’aimer les uns les autres comme Jésus, à toujours estimer les autres supérieurs à soi, à s’accepter mutuellement avec chacun ses qualités et ses défauts. Ceci suppose de chacun qu’il fasse communauté avec Jésus, afin de le faire ensuite, avec ses frères ainsi que le dit le prédicateur : « On ne peut aimer Dieu de tout son cœur qu’après seulement l’avoir écouté ». Un devoir exigeant aujourd’hui dans un monde où la communication envahissante ne laisse plus la place au silence, ce lieu secret où Dieu veut demeurer. Il faut, dit l’archevêque aux frères, « avoir les oreilles grandes comme celles d’un éléphant et la bouche petite comme celle d’une mouche, pour plus écouter que parler. » C’est la voie sûre pour entretenir des communautés où les frères dialoguent, et ne mènent pas des vies juxtaposées. Ils se voient alors invités à cultiver la correction fraternelle qui selon Mgr NKOUE, rend plus solidaires et plus joyeux.

Les Frères de la Sainte Famille au Burkina Faso « Province Sainte Anne », forment quinze(15) communautés de soixante douze (72) frères. Ils sont tous africains. Dépenser généreusement leur vie, dans l’éducation de la jeunesse, dans l’enseignement général et technique, la catéchèse et l’animation liturgique, voilà le charisme de cette congrégation, et qui occupe l’emploi du temps de tous ces frères. Ils sont également spécialistes dans la formation des élèves catéchistes, dans celle des jeunes non scolarisés ou déscolarisés qu’ils regroupent dans les centres sociaux et centre de formation technique.

Abbé Joseph KINDA