Avant l’ouverture de leur assemblée générale extraordinaire prévue depuis la fin de l’année pastorale écoulée, les évêques du Burkina, ont procédé à la bénédiction du nouveau siège, sis désormais dans le centre national Cardinal Paul Zoungrana, à Ouagadougou.
En présence de tous ceux qui travaillent dans ce centre et de quelques invités, la cérémonie de bénédiction de ce joyau, s’est voulu sobre. Avant le rite de la bénédiction proprement dite présidée par Mgr Paul OUEDRAOGO, président de la Conférence épiscopale Burkina/Niger, une brève présentation du siège a été donnée par le frère Emmanuel Duprez. Econome de la conférence épiscopale, il est selon les mots de Mgr Paul, celui qui « de près s’est chargé avec l’architecte, Cyr Douamba, de suivre la réalisation de ce nouveau siège ».
La forme triangulaire que donne à cette réalisation, le symbole de la mitre épiscopale, présente trois grandes bâtisses en une, obéissant aux contraintes d’un site urbain. Elles sont l’œuvre de trois entrepreneurs auxquels se joint un quatrième à qui est revenue la réalisation de deux garages pour véhicule et d’une dépendance. L’option pour une architecture fonctionnelle et conviviale pour les évêques qui y tiendront désormais leurs rencontres, ainsi que pour tous ceux qui travaillent, s’exprime en termes d’espace aéré et en harmonie avec l’environnement intérieur et extérieur du Centre.
Ce siège abrite au rez de chaussée, le secrétariat général de la conférence épiscopale, le service de l’économat, celui de la communication, la direction de l’enseignement catholique, les bureaux du Conseil National des Laïcs et de la Commission Episcopale des pèlerinages, le réfectoire et un salon d’accueil. Dans sa partie supérieure, le bâtiment comprend une chapelle, une grande et une petite salle de conférence, ainsi que des chambres. Loin encore de pouvoir abriter tous les évêques lorsqu’ils seront tous en assemblée à Ouagadougou, le siège aura cette capacité lorsque le deuxième niveau du bâtiment sera réalisé. En attendant, l’on peut bien chanter « Deo gracias » pour ce qui existe déjà.
Abbé Joseph KINDA
https://egliseduburkina.org