Les membres de la Commission nationale pour les reformes et la réconciliation nationale étaient en session ce mardi 10 mars 2015 à la salle de conférence de Ouaga 2000. A l‘ordre du jour, le choix du président de la commission et la constitution des différentes sous commissions.
Les travaux se sont déroulés à huit clos, loin des cameras et des micros des hommes de médias. Après plus de 4 heures d’attente, le nom de la personnalité qui aura la charge de présider la commission nationale pour les reformes et la réconciliation tombe : Monseigneur Paul OUEDRAOGO, archevêque de Bobo Dioulasso.
« La commission s’est donc retrouvée ce matin, nous avons commencé par nous organiser et nous avons décidé de travailler par voix de consensus. On a fait des propositions, on a discuté, on s’est donné des idées et on a fini par arrêter la désignation du président de la commission pour la réconciliation et les reformes » explique Monseigneur Paul Ouedraogo sur l‘ambiance qui a prévalu au choix de sa personne.
Le Dr Ra-Sablg Ouedraogo est désigné rapporteur général et secondé par Pauline Yabré.
Monseigneur Paul Ouédraogo dit mesurer la responsabilité qui incombe à cette commission et rassure qu’ils feront de leur mieux pour répondre aux aspirations des Burkinabè.
« Une commission comme celle-là, vous comprenez que c’est une responsabilité très lourde. Nous l‘assumons, on la prend. Nous allons dans la solidarité avec tous les membres de la commission essayer de travailler pour répondre autant que possible aux aspirations du peuple burkinabè qui a effectivement besoin de cette réconciliation et de ces reformes », s’est-il exprimé.
Toujours par mode de consensus, cinq sous-commissions ont été mises en place. Les membres de la commission nationale pour les reformes et la réconciliation ont également décidé de mettre en place des comités chargés d’établir un règlement intérieur, un programme de travail, un budget pour le fonctionnement de la commission et un comité qui s’occupera de la communication.
La commission se réunira de nouveau le 17 mars prochain pour statuer sur ces documents de base qui permettront le démarrage effectif de ses travaux.
Maratou SOUDRE
Burkina24