Parce que l’Eglise catholique se définit comme « L’Église dans le monde de ce temps », il va sans dire qu’elle ne saurait être indifférente aux questions de société où vivent les chrétiens. Pour ce qui est du Burkina Faso, l’Eglise est souvent sollicitée dans plusieurs instances de consultations ou de dialogue. Afin de permettre à ceux de ses fidèles qui la représentent aux différents niveaux politiques, socio-économiques ou culturels, de disposer de quoi le faire comme il se doit, la conférence des évêques du Burkina a entrepris d’organiser des ateliers sur des thématiques politiques au profit de quelques délégués des différents diocèses qui, au terme, constitueront une masse critique apte à assurer cette fonction de représentation comme et là où il faut.
C’est dans cette optique que se tient à Ouagadougou, du 21 au 23 octobre 2016, au Centre Lorette, un atelier sur les chantiers de la construction de l’Etat et de la bonne gouvernance, du développement et la réconciliation nationale. La qualité des membres du comité de pilotage de cet atelier en dit sans doute long sur sa qualité. Il est en effet composé de l’abbé Pascal Kolesnoré, enseignant à l’Université saint Thomas d’ Aquin, de M. Pierre Claver Damiba, des Professeurs Augustin Loada et Luc Marius Ibriga et de Mme Lucienne Ariane Zoma.
Tour à tour, en tant que modérateurs ou conférenciers, ce sont eux qui, au terme des trois jours prévus, permettront aux différents délégués des diocèses d’être outillés sur les questions politiques et économiques, afin de pouvoir, partout où besoin sera, tirer leur épingle du jeu en tant que fidèles de l’Eglise catholique.
L’atelier sera sanctionné par un vade-mecum à l’usage de ces personnes ressources ainsi formées, dans la perspective d’une représentation efficace de l’Eglise par des fidèles laïcs capables de porter son message dans les instances où se discutent les questions politiques et socio-économiques, valablement.
Ab Paul G. DAH