Dixième anniversaire de l’Association Femme lève-toi et marche

Coupure de ruban par le parrain et la marraine

L’enceinte de la paroisse de Dano a été le théâtre d’une forte mobilisation des femmes de Diébougou et de Gaoua pour célébrer les dix ans d’existence de l’Association Femme Lève-toi et marche.

Mme Eulalie DABIRE, Présidente de l'AFLTM
Mme Eulalie DABIRE, Présidente de l’AFLTM

Quatre jours durant, les délégations des différentes paroisses des deux diocèses où fonctionne l’Association Femme Lève-toi et marche, se sont retrouvées pour faire le bilan des dix premières années de cette Association et envisager son avenir. Le discours de la présidente de cette Association, Mme Eulalie DABIRE, laisse entrevoir comment ces femmes entendent prendre en main leur destinée : « Nous allons poursuivre le renforcement des capacités des femmes dans entrepreneuriat féminin, l’acquisition de matériel adéquat pour le travail ; l’alphabétisation en y ajoutant le français et le dioula pour faciliter la communication lorsque les  femmes quittent leur milieu.

Coupure de ruban par le parrain et la marraine
Coupure de ruban par le parrain et la marraine

Bref, ces femmes comptent développer la transformation des  produits agro-alimentaires et elles n’en restent pas là. En effet, selon la présidente DABIRE, l’Association va aussi développer le marketing et  la recherche de la clientèle et signer des contrats de partenariat avec des   boutiquiers et des pensionnats.

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Visite des stands des produits des femmes de l’Association

Le clou de cet anniversaire des dix ans  de l’Association Femme Lève-toi et marche reste sans conteste la messe solennelle présidée par Mgr Raphaël DABIRE, évêque de Diébougou en présence de Mgr Jean-Baptiste SOME, évêque émérite de ce même diocèse et de nombreux prêtres concélébrants.

A la fin de cette messe dominicale, la présidente de l’Association Femme Lève-toi et marche a remis devant l’autel comme devant Dieu, un foulard symbolique aux responsables des autres associations féminines des deux diocèses de Diébougou et de Gaoua, pour marquer leur volonté de travailler en synergie avec chacune et leur ensemble en vue d’un bien-être humain et spirituel des ménages.

Paul DAH