Depuis une dizaine d’années maintenant, c’est en fanfare au figuré comme au propre que l’archidiocèse de Ouagadougou célèbre la solennité du saint Sacrement sur la grande place publique dénommée place de la Nation. A l’occasion, toutes les paroisses de la ville de Ouagadougou convergent vers cette place suivant cinq grands axes bien déterminés. Et elles en repartent chaque année à la fin de la célébration en grande procession avec le saint Sacrement, par les mêmes artères.
La participation de cette année a été si exceptionnelle qu’il a fallu recourir à la sainte réserve de la paroisse cathédrale pour compléter la communion des fidèles, car il n’y avait plus d’hosties.
Le cardinal Philippe donne ici les raisons de cette célébration qu’il a voulue ainsi depuis son arrivée comme archevêque de Ouagadougou en 2009 : Nous rendons grâce au Seigneur qui nous a permis de célébrer une fois de plus le saint Sacrement à ce lieu hautement symbolique ; la place de la Nation, c’est une place symbolique pour tous les Burkinabé : les musulmans y prient, les catholiques y prient. C’est vraiment la place de la famille. C’est une Il revient sur la signification profonde de la solennité du Saint Sacrement : Tout le trésor de l’Eglise est concentré dans l’eucharistie et le Concile a raison de dire que l’Eucharistie c’est vraiment le trésor de toute l’Église que l’on donne à tous les chrétiens : Jésus-Christ lui-même.
Paul DAH,