Préparé avec soins depuis le 19 mars dernier en la solennité de saint Joseph, le Jubilé d’or sacerdotal et de vie missionnaire du Père Joseph Clochard a été célébré avec un faste particulier ce 25 juin 2017 en la paroisse Saint Jean XXIII dont il est le curé. Il avait à ses côtés un Co jubilaire, l’abbé Gabriel NIAMPA, devenu son frère jumeau sur le champ pastoral, mais aussi le Cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque Métropolitain de Ouagadougou, Mgr Thomas KABORE, évêque de Kaya et une belle couronne de prêtres diocésains et missionnaires d’Afrique.
Dans son homélie, le provincial de la Société des missionnaires d’Afrique de la Province de l’Afrique de l’Ouest lui a rendu un vibrant témoignage et un hommage appuyé sur sa vie missionnaire toute donnée au Burkina essentiellement. Dans le même sens que le provincial, le Père Luc KOLA, voici ce que le cardinal Philippe OUEDRAOGO retient du Père Clochard dont il a été l’évêque plus de 14 ans durant : « Il m’a toujours l’impression d’être un missionnaire dévoué et disponible, sans histoire. Je crois que ça c’est à cause de l’Evangile de Jésus. »
Curieusement, c’est cette disponibilité que le jubilaire lui-même retient comme la marque de ses 50 ans vie sacerdotale et missionnaire : « Le point saillant, c’est le fait d’être disponible pour aller partout où on t’envoie. Alors moi, c’est vrai que le fait d’être à Dori et de travailler à un moment donné pour tout le diocèsede Dori m’a marqué, évidemment mais aussi mon travail dans les petites communautés là où je me suis retrouvé ; et tout cela fait partie de mon aventure missionnaire. » Une des marques indélébiles de cette aventure missionnaire du père Clochard fut le dialogue islamo –chrétien dans lequel il s’est investi à tel point que certains le surnomment le musulman. Et, coïncidence ou disposition de la providence, au moment même où son jubilé d’or se célébrait à la paroisse saint Jean XXIII les musulmans fêtaient la fin du jeûne du ramadan à la place de la Nation.
Le père Clochard a été décoré, chevalier de l’ordre national sur le parvis de la paroisse, à la fin de la messe.
Paul DAH