DON DE SOLIDAR SUISSE BURKINA AU SNEC

Au regard de la nécessité de contribuer à l’amélioration de la qualité du programme éducation de base formelle et de maintenir un modèle d’École bilingue de qualité, Solidar Suisse a décidé d’établir un programme de coopération avec le Secrétariat National de l’Education (SNEC) au Burkina Faso,  à travers la mise en œuvre d’un projet d’appui au  programme d’éducation formelle du SNEC.

M. Palamangui Lokré Julien LOMPO, Chargé de programme chez Solidar Suisse Burkina Faso définit les objectifs d’un tel programme : « Améliorer les  capacités pédagogiques des enseignants des diocèses abritant les écoles bilingues, faciliter l’apprentissage des élèves dans les domaines de la culture et de la production, de l’interculturalité et de la communication non violente   et  renforcer les capacités d’action par l’apport de matériels. Dans ce sens, Solidar Suisse Burkina a remis au Secrétariat national de l’éducation catholique, un véhicule tout terrain et du matériel pédagogique. Aussitôt reçue, la voiture a été bénie par le Secrétaire général adjoint de la Conférence, M. l’abbé Denis SANDWIDI.  La cérémonie de remise s’est déroulée au siège de la conférence épiscopale Burkina-Niger abritant les locaux du SNEC., le 20 octobre 2022. M. l’abbé Hyacinthe OUÉDRAOGO, Secrétaire National de l’Éducation Catholique qui a reçu ce don, a assuré les donateurs d’en faire un bon usage, surtout dans un contexte de terrorisme où plus de trois milles écoles classiques sont fermées. Il entend donc poursuivre ce partenariat : « Je puis vous rassurer combien l’accompagnement de Solidar Suisse est bien profitable aux élèves, aux enseignants, aux parents et à leur milieu. Nous travaillerons toujours à la promotion de l’éducation bilingue »

Au-delà de la réussite scolaire, l’éducation bilingue est une méthode d’apprentissage qui  implique les parents et la culture locale et en faveur de la paix et de la tolérance, deux aspects particulièrement essentiels dans un contexte de conflit armé. Dans le contexte actuel du Burkina Faso, un tel geste vaut son pesant d’or

Paul DAH